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Jacques
Inscrit le: 25 Oct 2005 Messages: 6533 Lieu: Etats-Unis et France
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écrit le Monday 11 Jan 10, 15:44 |
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Au Etats-Unis les scouts les plus âges peuvent obtenir le titre de " Eagle Scout " (Aigle Scout). Pour ceci, ils doivent accomplir un project d'interêt pour la communauté et ils se font aider par les autres scouts. Tout le monde en bénificie.
Dans mon coin, les projets d' Eagle scouts sont nombreux, ils sont souvent liés à la nature.
- reconstruction d'un pont de bois pour randonneurs.
- construction de plateformes de nidification pour balbuzards pêcheurs
- création et marquage de sentiers dans les bois
- construction et installation de nichoirs pour espèces protégées
- construction et installation de nichoirs à chauve-souris.
Dernière édition par Jacques le Monday 11 Jan 10, 18:44; édité 1 fois |
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dawance
Inscrit le: 06 Nov 2007 Messages: 1897 Lieu: Ardenne (belge)
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écrit le Monday 11 Jan 10, 17:22 |
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J'ai gardé un souvenir inoubliable de mes années de scout, notamment le jamboree 1957 en Angleterre à Sutton Park (Sutton Coldfied), puis un fameux colloque à Liège en 1968 sur le thème brûlant "scoutisme et politique", d'où il ressortait que le scoutisme type Pionniers-éclaireurs dessinait un véritable modèle politique.
A l'origine, le mot scout signifiait éclaireur au sens militaire. Baden Powell ne s'est pas attardé à cet aspect, sinon en gardant un uniforme. Pour lui, il s'agissait de "discipline librement consentie", même plus, il disait: "Ask the boy" pour définir les activités des garçons.
Nous ne parlions pas de froissartage, mais de woodcraft.
N'oublions pas le feu de camp et les veillées pour tous les chants du folklore scout! |
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Psychedelik Barakî
Inscrit le: 06 Dec 2005 Messages: 458 Lieu: Djiblou, Wallifornie
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écrit le Tuesday 12 Jan 10, 11:17 |
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Ouah sujet bien ccol !
J'étais moi aussi dans un mouvement de jeunesse, mais pas de la Fédération Scoute, le vocabulaire était quasiment le même, sauf pour les noms des sections :
Les Cadets : 7-11 ans
Les Compagnons : 12-17 ans
Les chefs s'appellent les Assistants.
Sinon les constructions et activités étaient sensiblement pareilles, nous passions aussi nos promesses faisions nos B.A.
Ce mouvement avait été créé en 1940-41 pour éviter aux jeunes d'aller au front si j'ai bonne mémoire, et s'appelle l'Estu (de Mouvement estudiantin).
Depuis de plus en plus de restrictions ont été imposées par le secteur jeunesse de Belgique, comme d'avoir un minimum de 1000 ou 10000 adhérents pour pouvoir être un mouvement de jeunesse, et de nombreuses petites fédérations n'ont eu d'autre choix que de fermer... Ou d'entrer chez les Scouts...
La mondialisation est partout. |
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Jacques
Inscrit le: 25 Oct 2005 Messages: 6533 Lieu: Etats-Unis et France
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écrit le Tuesday 12 Jan 10, 16:08 |
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Quand j'avais 10 ans, mon cousin, qui était chef scout, parlait toujours du cugé ou cul-gé. Dans ma petite cervelle de louveteau, un cugé devait désigner, en jargon scout, l'endroit où les chefs se réunissent.
Il m'a fallu plusieurs années pour me rendre compte qu'il s'agissait du Q.G. (le Quartier Général des scouts de France) à Paris. |
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Ferdinand 6230
Inscrit le: 03 Mar 2010 Messages: 5 Lieu: Pont-à-Celles (Hainaut)
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écrit le Wednesday 03 Mar 10, 11:53 |
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Chaton Moqueur était mon totem.
Je fus "second" de la patrouille des Aigles ( Il y avait 1CP et 1 Second par patrouille)
Mon Unité à l'époque était la 19è Charleroi
Nous appartenions à la Fédération des Scouts Catholiques de Belgique, elle même rattachée à la FSBP de
Belgique (Scouts Baden-Powell de Belgique). |
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Jacques
Inscrit le: 25 Oct 2005 Messages: 6533 Lieu: Etats-Unis et France
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écrit le Wednesday 03 Mar 10, 13:58 |
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En quelle année était-ce ? La terminologie est-elle toujours la même ? |
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Ferdinand 6230
Inscrit le: 03 Mar 2010 Messages: 5 Lieu: Pont-à-Celles (Hainaut)
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écrit le Wednesday 03 Mar 10, 15:14 |
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J'ai été Scout voici près de 45-46 ans!
Je pense que tout celà a évolué (la notion de "catholique" n'est plus essentielle, les uniformes ont été remaniés
et les structures également)
Il y a toujours des louveteaux, Scouts et en plus, des Pionniers (16 ans).Ces derniers portent la chemise
rouge.
J'ignore si la "Route", le "Clan"(réunion des Routiers) existent toujours.
Je sais que les structures sont changées, et que de nombreux anciens se sont désintéressés du mouvement. |
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José Animateur
Inscrit le: 16 Oct 2006 Messages: 10941 Lieu: Lyon
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écrit le Thursday 23 May 13, 15:21 |
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cub leader
- Chef / Cheftaine Louveteaux
cub
- à l'origine : petit du renard
s'emploie pour un certain nombre de petits d'animaux :
bear cub : ourson
lion cub : lionceau
wolf cub : louveteau |
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José Animateur
Inscrit le: 16 Oct 2006 Messages: 10941 Lieu: Lyon
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écrit le Monday 09 Sep 13, 11:19 |
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Jacques a écrit: |
angl. den mother : (scoutisme) cheftaine de cub scouts (l'équivalent des louveteaux). Lit. "mère de tanière"
angl. den father : plus rare. équiv masc. de den mother
angl. den : tanière, antre (masc.) |
Lire le Fil Expressions avec des noms de membres de la famille (msg du 08.09.2013). |
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José Animateur
Inscrit le: 16 Oct 2006 Messages: 10941 Lieu: Lyon
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écrit le Monday 01 Dec 14, 15:22 |
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cucciolo
- chiot
- petit (d'animal)
- (scoutisme) louveteau 1ère année |
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Pascal Tréguer
Inscrit le: 16 Dec 2012 Messages: 694 Lieu: Lancashire - Angleterre
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écrit le Monday 01 Dec 14, 17:29 |
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Au Royaume Uni, la Guide Association est l’équivalent pour les filles des Scouts. Il y a quatre sections : les Rainbows (5-7 ans), les Brownies (7-10 ans), les Guides (10-14 ans) et la Senior Section (14-25 ans).
Les Brownies portent un uniforme brun, d’où leur nom. L’expression humoristique très courante brownie point veut dire bon point. |
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Jacques
Inscrit le: 25 Oct 2005 Messages: 6533 Lieu: Etats-Unis et France
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écrit le Monday 01 Dec 14, 19:39 |
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Autre hypothèse, à mon avis plus probable :
"to earn brownie points" (lit. "gagner des points marrons") viendrait de to brownnose (lit."nez -marron"), fayoter, c'est-à-dire lècher le posterieur (marron) du supérieur.
Voir fayot - lèche-bottes |
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Pascal Tréguer
Inscrit le: 16 Dec 2012 Messages: 694 Lieu: Lancashire - Angleterre
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écrit le Monday 01 Dec 14, 21:05 |
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Personnellement, j'avais toujours associé brownie point aux Brownies parce que mon épouse est une Brownie leader, et chaque semaine elle donne des Brownie points aux petites filles pour bonne conduite. Mais l'origine est peut-être différente.
En revanche, je m'étais bel et bien trompé en ce qui concerne l'origine du nom Brownie. Ce nom vient de brownie, bon lutin, qui en Écosse accomplit les tâches ménagères pendant le sommeil des habitants de la maison. |
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AdM Animateur
Inscrit le: 13 Dec 2006 Messages: 901 Lieu: L-l-N (Belgique)
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écrit le Monday 01 Dec 14, 21:18 |
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Gaillimh a écrit: | Cioule: c'est un jeu scout. En gros: un rugby sans règles |
Jacques a écrit: | Je crois que le jeu de ballon s'écrit "sioule", comme la Sioule, la rivière. |
Ça me fait surtout songer au jeu ancien de la soule…
• http://www.ballon-rugby.com/ancetres-rugby/soule-calcione.php
Wikipedia va d'ailleurs dans ce sens :
Citation: | […] la survie de ce jeu ancestral est aussi due au scoutisme. Les différents mouvements du scoutisme français en ont fait leur sport quasi officiel. Il n'y a pas de règles officielles, mais l'esprit scout impose une non-violence et un respect de l'équipe adverse.
Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Soule_(sport)#Formes_modernes |
Nos enfants parlent de "scout-ball". |
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Pascal Tréguer
Inscrit le: 16 Dec 2012 Messages: 694 Lieu: Lancashire - Angleterre
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écrit le Wednesday 11 Apr 18, 18:19 |
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Je reviens sur l’origine de brownie point, signifiant bon point. L’auteur du texte le plus ancien que j’ai trouvé dans lequel figurent des usages de ce terme semble indiquer que brownie point vient du nom brownie, d’origine écossaise, désignant un bon lutin qui accomplit les tâches ménagères pendant le sommeil des habitants de la maison (comme déjà indiqué, ce mot écossais est l'origine du terme de scoutisme Brownie).
Dans le texte en question, Brownie Points—a New Measure of a Husband, publié dans le Los Angeles Times (Californie) du 15 mars 1951, Marvin Miles décrit comment les hommes mariés échouent systématiquement à être à jour de bons points à l’égard de leur femme ; ils doivent poster le courrier, rentrer au foyer à l’heure, aider aux tâches ménagères, s’occuper des enfants, etc.
Marvin Miles décrit ainsi le système de brownie points : “esoteric cult”, “pixie mathematics” [= mathématiques de lutin], “genie geometry” [= géométrie de génie] et “elfin calculations” [= calculs d’elfe] ; son interlocuteur lui dit que ce système "a commencé du temps des lutins" (“started way back in the days of the leprechauns”), à quoi Marvin Miles répond "Si un lutin a imaginé les brownie points, [...] on peut parier que c’était un lutin-fille, quelque lutin rusé qui voulait ligoter la conscience de son compagnon". (“If a leprechaun figured out brownie points, [...] you can bet it was a girl leprechaun, some scheming sprite who wanted to tie up her guy’s conscience.”)
Je trouve que c’est une origine plausible – à moins qu’il ne s’agisse de l’interprétation personnelle de l’auteur.
Voici le texte :
Citation: | I first heard about them when the chap standing next to me in the elevator pulled a letter from his pocket, looked at it in dismay and muttered:
“More lost brownie points.”
Figuring him for an eccentric, I forgot about them until that evening when one of the boys looked soulfully into the foam brimming his glass and said solemnly:
“I should have been home two hours ago . . . I’ll never catch up on my brownie points.”
Brownie points! What esoteric cult was this that immersed men in pixie mathematics?
“What are you talking about?” I asked.
“Brownie points,” he said. “You either have ’em or you don’t. Mostly you don’t. But if you work hard you sometimes get even. I never heard of anyone getting ahead on ’em.”
“Are you feeling all right?”
“Sure, sure. I’m just worried about my points, that’s all.”
“What’s this genie geometry all about?”
“You don’t know about brownie points? All my buddies keep score. In fact every married male should know about ’em. It’s a way of figuring where you stand with the little woman—favor or disfavor. Started way back in the days of the leprechauns, I suppose, long before there were any doghouses.
“You see, if you’re a good spouse, if you go straight home after work and never forget to mail letters (I remembered the chap in the elevator) and help with the housework and remember all anniversaries and tend the kids and never fuss about holes in your socks or the price of your wife’s hats . . ., then you’ve got brownie points!”
He paused and I made a fast mental calculation, figured how many years I’d been married, subtracted one year—the first—for exemplary behavior and deduced it would take me double the remaining years to catch up.
“But you can build a stockpile of brownie points, can’t you?” I asked hopefully. “Bring home flowers occasionally, cut the lawn twice a week, put the cap on the toothpaste tube and earn a free night out with the guys now and then?”
He looked at me with sorrowful eyes:
“Can’t be done. You never get ahead. At best you can stay even. You see, the theory is that you make points the hard way, slowly and with great effort, but you lose ’em, zing, like that.” He snapped his fingers.
“Doesn’t this deal work both ways?” I queried.
“Don’t even mention it,” he replied. “A suggestion like that would lose you so many points it would take six slide rules and a comptometer to calculate ’em!”
“If a leprechaun figured out brownie points,” I mused, “you can bet it was a girl leprechaun, some scheming sprite who wanted to tie up her guy’s conscience in addition and subtraction—mostly subtraction.”
He looked worriedly over his shoulder at the clock, then shrugged.
“I’ve lost so many points now I guess it won’t hurt to lose a few more.”
Then he added:
“You’re right about stockpiling, of course. A man should be able to build up a reserve. It would give him an incentive, something to work toward. But it would also take a certified public accountant to keep the ledger straight. Oh, well . . .”
I’ve seen him several times since, a dispirited look on his face—caught with his points down.
I feel sorry for him in a way, a man beset by elfin calculations in a numbers racket, a man who can never get ahead, only struggle to keep even. Nor is he unique. Collectors—or rather losers—of brownie points are widespread among America’s married male population. Even if they don’t call them brownie points they lose them just the same and just as fast.
I know—and I hate to admit it.
But after last night I’m pointless! |
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