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José Animateur
Inscrit le: 16 Oct 2006 Messages: 10941 Lieu: Lyon
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écrit le Monday 25 Jul 16, 16:07 |
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Fayet a écrit: | j'ai remarqué qu'en piémontais le participe passé de termoi ne en A alors qu'il se trouve comme l'infinitif avec un a long accentué. |
??! |
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Fayet
Inscrit le: 03 Jun 2016 Messages: 265 Lieu: Mâcon
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écrit le Thursday 08 Sep 16, 16:05 |
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Je n'ai pas écrit cela ou bien ce n'est pas ce que je voulais écrire. En fait je répondais à un Babélien qui disait qu'en piémontais les infinitifs de la première conjugaison latine se terminent en é comme en langue d'oil. Évidemment c'est étonnant car en langue d'oc on a toujours A. Alors je lui disais que le cas est bien mystérieux puisque le participe passé piémontais est en A. Il est étonnant que le même A long ait donné deux résultats différents à l'infinitif et au participe. |
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alloa
Inscrit le: 27 Aug 2008 Messages: 82 Lieu: Córdoba - Argentine
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écrit le Friday 09 Sep 16, 22:43 |
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Fayet a écrit: | Évidemment c'est étonnant car en langue d'oc on a toujours A. Alors je lui disais que le cas est bien mystérieux puisque le participe passé piémontais est en A. Il est étonnant que le même A long ait donné deux résultats différents à l'infinitif et au participe. |
Pourtant, c'est bel et bien comme cela que l'on conjugue les verbes piémontais du premier groupe. Vous n'avez qu'à voir ici
http://digilander.libero.it/dotor43/grampi10.html |
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Fayet
Inscrit le: 03 Jun 2016 Messages: 265 Lieu: Mâcon
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écrit le Saturday 10 Sep 16, 11:27 |
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Personne n'en doute ! Ca donne du travail aux phonéticiens ! |
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Haut-Berrichon
Inscrit le: 27 Feb 2015 Messages: 30 Lieu: Saint-Amand Montrond
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écrit le Saturday 24 Sep 16, 13:49 |
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Il y a en effet "un double croissant" dans la Montagne bourbonnaise et cela fait des parlers dans cette région, des parlers arpitans: anciennement oc qui ont été arpitanisés (comme le berrichon-sud et le bourbonnais d'oïl ,anciennement d'oc ont été oïlisés). Les parlers sont en effet très mélangés, on retrouve des conjugaisons marchoisantes, mais on en trouve aussi en arpitan de la Loire (avève, infinitifs en -ar, ...), cela parce que l'arpitan et l'oc ont connu au début avant l'an 1000/1100 une évolution similaire (l'arpitan est une langue bien plus latinisé que les langues d'oïl). Depuis la fin du XIX° siècle, l'effet terracher joue à plein sur la Montagne bourbonnaise: le bourbonnais d'oïl influence les parlers de la Montagne car ce sont les plus proches du français. |
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Haut-Berrichon
Inscrit le: 27 Feb 2015 Messages: 30 Lieu: Saint-Amand Montrond
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écrit le Saturday 24 Sep 16, 13:51 |
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Donc la fameuse Oyasse de Gayette c'est déjà de l'arpitan, avec un substrat d'oc et une influence plus récente et superficielle de l'oïl. |
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Fayet
Inscrit le: 03 Jun 2016 Messages: 265 Lieu: Mâcon
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écrit le Sunday 25 Sep 16, 16:53 |
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Tu en connais plus que moi sur les parlers berrichons, bourbonnais et de la loire car j'ai quitté ma Montagne à 10 ans et seule ma grand mère parlait patois mais je me souviens bien d'avoir vu des isoglosses enchevêtrés pour des mots particuliers dans les franges. Quant à la dominante roannaise dans la montagne c'est sans doute vrai à St Just mais _il n'y a pas une unité de langue dans la montagne et même à vrai dire il n'y a presque plus de patois. Les gens de la montagne sont descendus au Mayet et les Mayetois à Vichy. Roanne n'était la ville pour la montagne qu'à propos de contrebande (vin, allumettes) ou d'affectation militaire. - |
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dawance
Inscrit le: 06 Nov 2007 Messages: 1897 Lieu: Ardenne (belge)
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écrit le Monday 23 Oct 23, 16:53 |
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Citation: | dans la montagne bourbonnaise on ne dit pas "il va pleuvoir" mais "il VEUT pleure. Cet emploi de vouloir se retrouve dans d'autres langues comme l'anglais "WILL". | (Fayet)
Curieux: en wallon également on dira "I vout ploure", pas précisément dans le sens "il va pleuvoir", mais plutôt par une sorte d'anthropomorphisme du ciel : le vent, les nuages, la chute de température, donnent l’impression que le ciel veut pleuvoir (la suite étant incertaine)
Ce monsieur Fayet était remarquable par sa volonté de poursuivre son travail malgré son âge. Il m'appréciais beaucoup aussi, tout en connaissant mes défauts. Sa famille m'avait gentiment invité à l'enterrement mais je n'ai malheureusement pu y aller. Paix à son âme. Il avait 5 ou 6 ans de plus que moi. Avec mes 82 ans, me voilà bientôt dans la même situation. |
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Papou JC
Inscrit le: 01 Nov 2008 Messages: 11247 Lieu: Meaux (F)
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écrit le Monday 23 Oct 23, 17:53 |
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Fait similaire avec l'emploi impersonnel de menacer : il menace de pleuvoir. |
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