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  Canal de l'Essonne  

 

Embryon abandonné d'un canal de la Loire à la Seine entre Orléans et Corbeil, le canal de l'Essonne est aussi appelé "canal de Corbeil" ou "canal de Châteaubourg"

L'unique vestige visible de ce canal : l'écluse intégrée dans le parcours de canoë-kayak de Robinson

 

 

Bassin versant
Seine

Type de voie d'eau
Projet avorté prévu initialement comme
canal de jonction à bief de partage

Devait relier
La Loire à la Seine

Origine physique et administrative
Corbeil-Essonne (Essonne)
à la cote 32,43 m

Extrémité physique et administrative
sans objet

Altitude du bief de partage : sans objet

Sens conventionnel de descente
sans objet

longueur
sans objet

Nombre d'écluses
inconnu (Mais il est reste une bien visible à Robinson, Essonnes)

Plus long bief :
Sans objet

Plus court bief :
Sans objet

Plus haute écluse :
Sans objet

Moins haute écluse :
Sans objet

 

Structure administrative de rattachement
DDE de l'Essonne, subdivision de ? (à vérifier)

Statut actuel
Abandonné

Raisons de sa construction
Concevoir une liaison de Loire en Seine plus directe que celle de Combleux à Buges et Saint-Mammès

Personnalités à l'origine de sa création
Charles de Lamberville (1635)
J.J.Guyénot de Châteaubourg (Concession accordée en 1796)

Personnalités importantes ayant contribué à sa construction

Préfiguration
Léquinio de Kerblay (1792)

Conception
Ingénieur Dromsy

Commencé en
vers 1807

Mis en service
Jamais

Radié et aliéné en
1819 (suite à la décision d'abandon du projet par le Conseil Général des Ponts et Chaussées datée du 27 septembre 1817)

 

Plan du projet d'écluse de Robinson, que l'on voit bien dans le canalet rectiligne entre les deux bras de l'Essonne. Le cours de la rivière a peu changé. Le canalet est devenu le stade nautique de canoë-kayak (A.D.91).

Projet d'écluse à deux sas pour passer soit un seul bateau, soit six, voire plus à la fois (A.D.91)

 

Gabarit
Environ 28 m sur 4,70 m, mouillage inconnu , hauteur libre inconnue

Ouvrages remarquables
Ecluse de Robinson (unique vestige)

Système alimentaire prévu
L'Essonne et la Juine côté Seine. Non connu côté Loire et bief de partage.

Principales villes traversées :
Corbeil-Essonnes

Départements concernés :
Essonne

Origine du nom de la rivière Essonne
L'origine du nom de l'Essonne est proche de celle de l'Aisne : Ax-ona qui devient Ex-onna à Corbeil. -Onna est une racine très répandue parmi les noms de rivières, et même certaines villes comme Roanne.

Remarques

Le canal de l'Essonne n'est bien sûr mentionné sur aucun guide de navigation.

Des concessions successives

L'histoire des préfigurations du canal de l'Essonne est riche en péripéties. Les compagnies concessionnaires se sont succédées à un rythme assez étonnant : après s'être opposé au projet, le marquis de Villeroy devint à son tour concessionnaire après le décès de Lamberville (1643). Par la suite, mi XVIIIe, pas moins de trois compagnies se disputèrent la concession : celle de Charles-Simon Yvonnet, celle du marquis de Tralaigue, de l'ingénieur Thomas et de l'avocat Dubois de la Rouance (1751), et celle de Jacques Hardouin-Mansart, petit-fils de l'architecte de Louis XIV (1760). La compagnie du marquis de Tralaigue changera plusieurs fois de constitution avant de passer la main. Pendant la Révolution, la concession sera accordée à la compagnie Gerdet, Jars et Grignet (1791) puis à Grignet, Millet-Mureau et Sancède avant d'être accordée en 1796 à Jacques Guyenot de Châteaubourg. L'ingénieur Dromsy qui a effectué des repérages, cubages et estimations des réserves possibles en eau s'est, d'après Huerne de ¨Pommeuse, très largement trompé en surestimant ces réserves, et en sous-estimant les travaux à effectuer. Huerne de Pommeuse préconise cependant de canaliser simplement l'Essonne en l'équipant de petites écluses à poutrelles à la hauteur des nombreux moulins, ce qui permettrait d'établir une petite navigation peu coûteuse en regard des avantages que la région en retirerait. ("Canaux Navigables", 1822, notes p.42)


L'écluse et le stade nautique de Robinson

L'écluse de Robinson, unique vestige de ce canal avorté, est aujourd'hui intégrée dans le stade nautique d'entraînement en canoë-kayak de Robinson. Elle est donc certainement l'écluse déclassée qui, paradoxalement, voit passer le plus de bateaux par an. Le stade nautique est lui-même intégré dans un parc de détente très bien aménagé, non loin de l'ancienne mairie d'Essonnes. (Retour au texte)

 

Un kayak dans l'écluse de Robinson

 

Sur ce lien, la vie de J.J.Guyénot de Châteaubourg.

 

Deux vues rares du canal avant son busage à Essonnes, au début du XXe siècle

Le canal vers le moulin du Perray, au début du XXe siècle

 

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