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Sablière, fouille : lieu d'extraction de sable de rivière Sabord : en général toute ouverture dans la coque, dalot ou écubier.
Sabot : bateau hollandais du type tjalk. Sacquier : dans les villes portuaires autour de l'estuaire de la Gironde, ouvrier spécialisé dans le chargement et déchargement du sel en sacs ou barils. Safran :
partie active du gouvernail.
En général une surface métallique (autrefois en bois) verticale
et pivotant sur un axe vertical,
immergée. Safran d'automoteur de canal. Saint-ramberte, salambarde, salambergue : bateau éphémère et rudimentaire, conçu pour un seul voyage, et fabriqué à Saint-Rambert-sur-Loire, dans la région de Saint-Etienne. Les salambardes (déformation de "saint-ramberte"), d'une taille approximative de 23 m sur 3,5 m, transportaient essentiellement du charbon stéphanois. Elles ont fonctionné de 1704 jusque vers 1860. Synonymes : ramberte, sapine. Saint-Nicolas : saint aux multiples casquettes dont celle de patron des gens de l'eau, et notamment des mariniers, ce qui justifie sa présence ici. L'histoire des trois enfants ressuscités dans un bac à sel peut s'interpréter comme le sauvetage de trois marins ou mariniers en perdition dans leur bateau. Le culte de Saint-Nicolas est d'ailleurs associé au sel. Il est encore très vivace chez les mariniers, qui honorent également, et plus localement, Honorine, Philomène, Clément, Roch, Arigle (ou Aré), Thibault, et bien sûr la Vierge Marie. Signalons aussi Julien l'Hospitalier qui était passeur. Nicolas est "le vainqueur du peuple", ou "le peuple victorieux", ou bien encore, selon d'autres interprétations, "la louange de la victoire".
Salade : herbes aquatiques en surface venant se prendre dans l'hélice et le safran. Sambiot : cordage faisant partie du système de halage. Il permet de régler l'écartement du halage et du chenal de navigation. Il est relié au verdon avec une coulisse et amarre à l'avant du bateau. Sambrèsien : automoteur de canal originellement
de gabarit Freycinet rallongé
à 47 mètres afin de porter 450 tonnes.
Sas :
chambre de l'écluse, circonscrite par les portes et les bajoyers.
Le principe de l'écluse repose sur la variabilité du niveau de
l'eau dans le sas.
Saut à la sauterelle avec un vélo. La scène se passe aux Pays-Bas dans les années 1950. (Photo coll. personnelle Jean-Claude Verrier)
Savoyarde :
Ancien bateau de charge du haut-Rhône. Synonyme : sisselande
(de Seyssel). Sec
(monter à) : suite à un
croisement, c'est toucher le plafond jusqu'à rester
en serre
ou manquer un virage. Secteur (porte) : système de fermeture de pertuis, écluses ou barrages. Une porte secteur est composée d'une surface bouclier régulièrement courbe, comme une portion de cylindre, dont l'axe central géométrique, à laquelle elle est reliée par des bras, correspond à l'axe de pivotement de la porte. L'axe peut être horizontal, auquel cas la porte se meut dans un plan vertical ; c'est l'option retenue pour des barrages. Il peut être vertical, auquel cas la porte se meut dans un plan horizontal ; c'est l'option retenue pour des pertuis autrefois, puis des écluses et certains barrages. Travaux sur une porte secteur de la Deule.
L'axe est vertical. (document VNF)
Porte secteur de l'écluse d'Armentières, sur la Lys (Photo "Chti", site Bord à bord) Pour voir une animation montrant le fonctionnement d'une porte secteur, cliquer ici.
Le barrage (très fatigué et hors d'usage) de la Coupe à la Lune, dans le Marais Poitevin, est un barrage à porte secteur, à axe horizontal. Il a été démonté depuis. Le principe de la porte secteur n'est pas d'invention récente : il est dû à Artus Gouffier, duc du Roannais (1627-1696), attesté en 1699 puis en 1744 sur des pertuis du canal de Sauvage, dérivation alors navigable de la Seine dans la région de Romilly. (Merci à Eric Berthault qui a retrouvé ces documents aux A.D. de l'Aube) On le retrouve mentionné dans la Grande Encyclopédie de Diderot et d'Alembert. Un pertuis à portes secteur, tel qu'il est présenté dans la Grande Encyclopédie. L'amont est en haut de l'image.
On trouve aussi le système des portes à secteurs installé aux Pays-Bas, en aval de Rotterdam, pour protéger la ville d'une brusque montée des eaux liée aux humeurs de la Mer du Nord. Là, à Maeslantkering, de gigantesques portes ont été installées dans le cadre du projet Delta réalisé pour protéger del'inondation les quelque 60% du territoire batave situé sous le niveau de la mer.
Semelle : pièce longitudinale des bateaux de bois, sur laquelle repose la quille avant
Sensouille ou égouttiau : écope Seringue : pompe à main pour écoper le fond du bateau. Synonyme : célestine. Serre (être en serre) : lors d'un croisement, se trouver bloqué, enserré, les deux coques se touchant par manque de mouillage. Servante : pièce constitutive du timon du gouvernail de la mignole ardennaise non motorisée, et dont l'utilité, peu précise, semble être un rôle de soutien supplémentaire du safran.
Stlatta : vraisemblablement bateau de charge d'origine gauloise, en usage sur le Tarn et la Garonne. Stoney (vanne) : système de bouchure de barrage mobile. C'est en fait une variante de la vanne "wagon". Schéma de principe d'une vanne à Stoney à deux corps. (Notions de Navigation Intérieure, par E.Fourrey, 1946)
Un barrage à vannes Stoney : Chatou (Seine). La vanne de droite est relevée. (Notions de Navigation Intérieure, par E.Fourrey, 1946)
Stoppeur : sécurité de pont dont la partie mobile permet de bloquer la couronne du guindeau
Superposition de
gestion (Convention de -) : convention
signée entre une collectivité publique
territoriale et l'Etat afin d'affecter simultanément une
partie du domaine public fluvial à un autre usage. Surliure : amarrage de finition à l'extrémité d'un cordage pour éviter le décommettage. Indispensaable pour la fabrication d'une gonette. |
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