Rabais : une bief est
dit "en
rabais" quand il manque d'eau. "Le bief de Verfumay est en rabais de 15 cm. Faut
lui envoyer de l'eau par la Rhébanne !".
Rable :
forte pièce de bois (cornière métallique à présent)
disposée
en travers de la sole,
sur toute sa largeur, et destinée à maintenir sa
rigidité. Les rables sont
disposés à une distance les uns des autres d'environ
tous les 50 centimètres. Ce
terme est usité surtout à propos de la marine de Loire.
À l'avant du bateau se trouve le rable de coiffage, grosse pièce
de bois percée d'un
trou pour recevoir la base d'attache de l'étai.

Rables d'un bateau de Loire.
Rabot :
mot utilisé en Belgique pour désigner une écluse à sas. Origine : le
français "rabattre".
Racage ou ragage :
voir "collier de ragage".
Râcle :
portion de rivière
empruntée par le canal. Les canaux du Nivernais, de Bretagne, de l'Est,
du Rhône au Rhin, entre autres, en possède plusieurs.
A l'origine, le mot "râcle" désigne une portion de
rivière calme et profonde, située entre deux seuils
où la pente s'accentue, augmentant la vitesse du courant et
diminuant le mouillage. Ces seuils, où se forment souvent des
îlots, étant propices par leur configuration à
l'installation d'établissements de meunerie, la râcle
s'est alors confondue avec le bief. Enfin, ce bief se prêtant
à l'établissement dans son lit-même de portions
de canal, le mot a acquis son sens actuel, sans perdre celui d'origine.
Attention : Lorsque l'on navigue dans une râcle, il faut rester
dans une bande de 15 à 20 m à partir de la rive qui porte
le chemin de halage, et non aller se balader au beau milieu de la
rivière.

Coupe schématique d'un canal en râcle.
Radeau :
embarcation de fortune, souvent constituée
d'éléments de récupération, sans
architecture définie.
Autre sens proche : module de base constitutif d'un train de bois,
constitué de bûches ou de troncs calibrés, ou bien
train de bois lui-même.
Radeleur ou radelier :
navigateur spécialisé dans la conduite de trains de bois flotté. Synonyme : flotteur de bois. Cette dénomination
se trouve sur la Durance, la Loue ou encore dans les Landes.
Radiation :
décision administrative que l'on confond souvent avec le
déclassement. Voici la définition qu'en donne Voies
Navigables de France :
" LA RADIATION DE LA NOMENCLATURE
DES VOIES NAVIGABLES ET FLOTTABLES
A l'origine, la domanialité publique des cours d'eau
était liée à un phénomène physique
naturel : la navigabilité ou la flottabilité (article 34
de la loi du 8 avril 1898). Depuis la loi de finances du 8 avril 1910,
seul un élément formel de classement par voie
réglementaire ou législative peut entraîner le
classement d'un cours d'eau au domaine public fluvial. Sont, entre
autres, rangés dans le domaine public fluvial les cours d'eau
figurant sur la nomenclature des cours d'eau navigables et flottables
annexée à l'Ordonnance royale n°381 du 10 juillet
1835 pour les besoins de la réglementation de la pêche.
Cette nomenclature est aujourd'hui remplacée par le tableau
annexé au décret modifié n°58-873 du 16
septembre 1958. Elle comprend les cours d'eau navigables ou flottables
et les canaux de navigation (ainsi que quelques voies devenues inutiles
ou affectées à d'autres usages ou des sections de cours
d'eau qui sans être navigables assurent la continuité
hydraulique ou l'alimentation de voies naviguées). Selon
l'article 1er du décret n°91-796 du 20 août 1991, le
domaine de l'Etat confié en gestion à VNF est celui
défini à l'article 1er du Code du Domaine Public Fluvial
et de la Navigation Intérieure (dans sa rédaction issue
de la loi n°64-1245 du 16 décembre 1964), à
l'exclusion, notamment : « des cours d'eau, lacs, canaux et plans
d'eau rayés de la nomenclature des voies navigables ou
flottables ou n'y ayant jamais figuré ».
La procédure de radiation résulte de l'article 3 du
CDPFNI lequel prévoit que les voies navigables ou flottables,
naturelles ou artificielles, faisant partie du domaine public de l'Etat
peuvent être rayés de la nomenclature, par décret
en Conseil d'Etat, après avis du ministre de l'économie
et des finances, dans les conditions fixées par l'article 6 du
Code du Domaine Public Fluvial et de la Navigation Intérieure.
Les cours d'eau radiés de la nomenclature sont maintenus dans le
domaine public. Toutefois, ils ne sont plus gérés par le
ministre chargé des transports ni par VNF pour le domaine
confié mais par le ministre chargé de l'environnement."
Lien
:Fluvia
Lex, site
sur le droit fluvial
Radier :
Plate-forme maçonnée sur laquelle est édifié un
ouvrage hydraulique : pont, barrage, écluse, pertuis...

Radier d'un ancien barrage à Roanne.
Radier du busc :
courte plate-forme située derrière le busc de
la porte amont. Il faut s'en tenir à bonne distance lorsque
l'on est avalant avec un grand bateau. Synonyme : seuil.

Radier du busc (canal de Roanne à Digoin)
Radoub :
entretien et réparation à sec de la coque d'un bateau. La
"cale de radoub" est un bassin spécailement
aménagé pour cette opération, mais en fluvial on
emploie plutôt le terme de "cale
sèche".
Ramberte :
voir "saint-ramberte".
Rame, aviron : instrument manuel de propulsion et direction de petites
embarcations comme les barques. La rame ou l'aviron prennent
appui sur le bord du bateau par l'intermédiaire d'un tolet ou
d'une dame de nage.
À voir : un très
beau site, et très complet, consacré à tout ce qui touche l'aviron de près
ou de loin
Ramequint :
sur la Loire, boisson répoutée fortifiante, à base de vin
chaud sucré, et que l'on donnait au toutier pour
quintupler sa force à l'aviron (d'où le nom).
Rampage :
courbure longitudinale du bateau obtenue en donnant à l'avant
et à l'arrière une forme relevée, et en cintrant éventuellement toute la coque.
Sur les bateaux de généalogie maritime comme les tjalks et les péniches
flamandes,
le rampage est assez prononcé, alors qu'il est quasiment nul sur les bateaux strictement
fluviaux comme le chaland de Loire autrefois ou les actuels chalands du Rhin.
Le rampage est l'équivalent fluvial de la tonture maritime.
Rampe
(de mise à l'eau) : plan incliné aménagé dans un quai ou une rive
pour permettre la mise à l'eau des petits bateaux transportables
sur des remorques légères. Synonyme : cale
de mise à l'eau.
Rançoir ou rançoire :
synonyme par déformation de "arronçoir". Raquet :
sur le Rhône, gouvernail.
Raquette(s) :
gouvernails placés, un sur chaque côté du tableau
arrière de certains bateaux, au lieu d'un seul au
milieu. Cette disposition se trouve sur la flûte
berrichonne, la cadole du
Centre et certains bateaux du Rhône. Aujourd'hui,
on emploie le même terme de "raquettes" pour désigner
sur des automoteurs,
de la même façon, les deux safrans placés de chaque côté de l'hélice
afin d'optimiser le rendement de celle-ci en virage.

Raquettes de bateau berrichon.

Raquettes d'automoteur actuel (Photo J-Claude Verrier).
Rastagagne :
sur le Rhône, dépôt de branches et de végétaux laissés par la crue. Ratamare :
sur le Rhône, bateau fabriqué à Artemare.
Ratis :
Bateau gallo-romain. On trouve le terme désignant trois sortes de
bateaux.
-
un chaland mentionné sur la Garonne, la Moselle, le Tarn, marchant à
la voile et la rame, ou au halage.
- un radeau, ou un train de bois
- un bac
Ravageur :
sur un port, chiffonier des berges.
Réa :
sur les bateaux gréés, et notamment sur les bateaux de
Loire, poulie placée en haut du mât et logée dans
une cavité creusée dans le corps du mât
lui-même. Le réa sert principalement à monter ou
abaisser la vergue grâce à un cordage actionné par
le guinda. Synonyme : itague.
Reclinquer :
voir "Requinquer".
Recoussoir :
sur les bateaux de Loire, cordage équipé d'un palan
frappé
sur l'arrière, qui retient les ménicles et empêche
la piautre de
basculer vers l'avant.
Redorte : terme de flottage du
Rhône désignant des crampons de fer qui maintiennent ensemble
les troncs d'un radeau de bois.
Régional (réseau) :
voir "réseau".
Régulation
: ensemble de dispositions prises par l'administration en vue de
fluidifier au maximum le trafic, notamment sur les axes très
fréquentés, par exemple pour attribuer un sas plutôt qu'un autre sur la
basse Seine en fonction du gabarit des bateaux et de leur nombre.
De nos jours, la mesure la plus connue est le passage
d'écluse(s) en dehors des heures d'ouverture légales,
demandée à l'avance et moyennant une taxe spécifique. On dit couramment
"passer en régul". Une exception : sur la Moselle, de Neuves-Maisons à
Metz, le passage en régulation est libre à condition d'en faire la
demande avant 15 h. Et au-delà, la rivière est ouverte 24h/24. Relancer
: On dit d'une écluse qu'elle "relance" lorsque l'effet piston repousse
le bateau qui entre. Généralement ce sont les bateaux montants et
chargés qui connaissent cela, mais certaines écluses "relancent" aussi
les bateaux avalants.
Remonte :
remontée d'une rivière. On dit "un bateau à la remonte".
Remorquage, remorqueur :
La technique du remorquage, pratiquée essentiellement
sur les grandes rivières entre 1850 et 1960, est simple à comprendre : un bateau
motorisé, le remorqueur,
tire derrière lui un, ou plus souvent plusieurs bateaux non
motorisés. Cette technique est tombée en
désuétude en France, remplacée dès les
années 1960 par le poussage,
et rendue inutile par la motorisation de tous les bateaux, généralisée
en 1970.
Remorque :
fort filin ou câble qui relie un bateau à son suivant
dans un convoi
tractionné.
Remous :
terme employé autrefois par les ingénieurs pour désigner, non pas l'eau remuée
qui s'échappe sous un barrage, mais celle qui est retenue en amont de celui-ci
: "La Loire, dans le remous du barrage mobile établi sur le fleuve à Roanne, est
en communication avec un grand bassin..." (De Mas, "Canaux" 1904). De nos jours,
on emploie plutôt le terme de "retenue".
Renard :
brèche, voie d'eau dans la berge d'un canal.
Renfle :
bourrelet d'eau formé à l'avant de l'automoteur chargé en navigation. Sur les côtés,
au niveau des épaulures, se forme un creux moussant.
Repêcheur :
sur la Seine, ouvrier en barque chargé de récupérer les animaux morts
et les épaves diverses, voire les noyés.
Requinquer :
sur la Loire et la basse Seine, réparer les bordés d'un
bateau. Les bordés d'un bateau
de Loire ou d'un foncet
de basse Seine étant assemblés à clins,
la forme originelle de ce mot passé dans le vocabulaire courant est
"reclinquer". Son antonyme est "déglinguer".
Sur la Loire, cette opération était courante à Roanne où l'on
rafistolait ainsi les rambertes malmenées
par la descente des gorges de Villerest pour leur permettre de continuer
leur voyage vers Paris ou la basse
Loire.
Réseau :
Le réseau navigable de France comprend environ 8500 km de
rivières canalisées ou aménagées, et de
canaux. Au début du XXe siècle, il en comptait 15 000,
mais à la fin des années 1970, ce chiffre était
tombé à moins de 8000. Il est remonté à
8500 grâce à des réhabilitations (Lot, Mayenne,
Sarthe, Cher...)
Sur ces 8500 km, environ 6700 sont
gérés par l'E.P.I.C. Voies Navigables de France (VNF).
Le reste (Bretagne, Charente, Sèvre niortaise, Somme, Lot, Maine
et quelques autres), soit 1800 km, sont gérés
par les collectivités locales, les régions
le plus souvent.
En 2006,
une tendance se dessine chez l'EPIC de vouloir diviser ce réseau en deux : un réseau
dit "magistral" et un réseau dit "régional".
Le premier comprend les voies à grand gabarit, de grand
intérêt économique, plus quelques liaisons au
gabarit Freycinet dans le nord
et l'est. Le réseau "régional", quant
à lui, serait "offert" aux collectivités locales
(régions, départements...). Les usagers de la voie d'eau
ainsi que ses personnels craignent qu'à terme, ce réseau
régional tombe peu à peu en décrépitude,
faute de moyens suffisants pour l'entretenir.
Voir une carte du réseau
fluvial au début du XXe siècle (les
voies d'eau abandonnées depuis sont en violet ou mauve).
Voir la carte administrative de
VNF. (source : VNF)
Voir la carte des réseaux magistral et régional. (source
: VNF)
Réserve
de flottabilité : voir "flottabilité".
Synonyme : gonfle.
Retenue :
masse d'eau retenue en amont par un barrage. Sur une rivière
canalisée, une retenue équivaut à un bief.
Retira :
sur le courpet de haute Dordogne, cordage
qui permet de règler l'immersion de la plume du gouvernail.
Retraite :
amarre arrière, qui empêche le bateau de se retirer (d'où
son nom) de l'écluse par effet de piston, une fois qu'il est complètement entré dans
le sas.
Reu : Logement
arrière
du bateau de commerce quand il est entièrement contenu dans
la coque.
Rhénan :
relatif au Rhin. Ce terme peut désigner un type de grand chaland automoteur,
spécialement conçu pour naviguer
sur le Rhin. Il mesure 80 m sur 9,50, et porte 1350 tonnes.
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ici.
Riaume ou réiaume :
rive droite du Rhône (à l'Ouest, c'est à dire côté Massif
Central). Voir "empie".
Rigole :
petit canal servant généralement à l'alimentation en eau d'un canal, à partir
d'un étang-réservoir ou d'une rivière. Une rigole peut être navigable elle-même
: le canal de l'Ourcq, la Rigole de la Besbre (canal
Latéral à la Loire), sont
des rigoles navigables.
Dans le Marais Poitevin, ce mot désigne un canal d'une
certaine importance.

La rigole de Chazilly (à l'arrière-plan,
le barrage de Chazilly), qui participe à l'alimentation
du canal de Bourgogne.
Rigolon :
sur le Rhône, le bon chenal.
Rigue :
sur le Rhône, ensemble de bateaux navigant ensemble. Peut désigner
aussi un type de bateau proche de la sisselande.
Rinougagne : ancien petit bateau du Tarn, portant environ 15 tonneaux.
Ripisylve :
flore semi-aquatique qui peuple habituellement les berges des rivières : roseaux,
joncs, iris, renoncule caltha, verne, peuplier... et aussi hélas, renouée
du Japon.
Ris : rangée de
garcettes (petits trous percés dans la voile, en lignes
horizontales parallèles à la vergue) permettant de
diminuer la surface d'une voile et de l'adapter à la force du
vent. On dispose d'une ou plusieurs bandes de ris.
Rivage :
dans le nord, sorte de large toboggan ou glissière destiné à diriger
le charbon dans la cale du bateau lors de son remplissage depuis un
wagonnet. On dit aussi "balage".
Rive : limite
physique entre la surface liquide d'une rivière ou d'un canal, et la terre
ferme. La notion de "rive" se différencie de celle de "berge"
par le caractère linéaire de la surface liquide qu'elle
concerne, ce qui engendre les notions de "rive droite" et "rive
gauche", alors qu'une "berge" est plus indifférenciée et
peut s'appliquer à un lac.
Riverain
ou riveran :
sur la Loire, désigne un marinier. Fréquemment accolé à "marchand"
dans les textes notariaux notamment, il désigne certainement un voiturier
par eau.
Rivière :
cours d'eau, navigable ou non, mais généralement susceptible de l'être, ne serait-ce
que par des embarcations légères, barques ou canoës, par opposition au "ruisseau"
qui ne peut porter le moindre bateau. Les notions de rivière
et de fleuve, sont souvent très subjectives.
Rivière
aménagée : rivière aménagée pour la navigation, sans barrages ni écluses,
mais au moyen d'épis qui en resserrent le chenal.
La basse Loire, le Rhin allemand sont aménagés
ainsi. Le Rhône aussi, avant sa canalisation.
Rivière
artificielle : tronçon ou bras de rivière établi
ex nihilo par la main de l'homme. Ce peut être un bief de moulin
par exemple, ou un nouveau lit pour la rivière, pour des besoins
divers comme l'urbanisme. Ce terme est le plus souvent employé dans
le domaine du canoë-kayak pour
désigner une rivière... artificielle destinée à l'entrainement
et la compétition dans les disciplines d'eau vive de ce sport,
principalement le slalom. Pour ce faire, on exploite la chute d'un
barrage sur la
rivière, et l'on trace la rivière artificielle parallèlement à celle-ci,
entre l'amont et l'aval du barrage. Le terme "stade nautique" est
aussi employé pour désigner ce type d'infrastructure.
On trouve des rivières
artificielles pour canoë-kayak à, par exemple, Vichy (03),
Saint-Pierre-de-Boeuf (42), Epinal (88), Huningue (68), Corbeil-Essonnes
(91), cette dernière
ayant été établie sur le
tracé de l'ancien canal de
l'Essonne.
 La
rivière artificielle de Saint-Pierre-de-Boeuf exploite la chute
de l'écluse
de Sablons, sur le Rhône.
Rivière canalisée :
rivière
aménagée pour la navigation au moyen de barrages (fixes
ou mobiles) équipés d'écluses,
ou, par le passé, de simples pertuis.
La différence entre une rivière canalisée
et un canal en râcles est parfois très
mince, et n'est plus alors qu'une affaire de terminologie. La Seine,
l'Oise, le Rhône,
la Saône,
sont des rivières canalisées. Dans un registre plus modeste,
la Mayenne,
la Sarthe,
le Lot, la Seille, la Sèvre Niortaise et la Charente le
sont aussi. Mais ni la Loire,
ni la Garonne ne
le sont.
Rize :
sur le Rhône, contre-courant. Ailleurs, on dit aï.
Roannaise : bateau semblable à la saint-ramberte,
mais fabriqué à Roanne, et un peu plus grand.
Rocton :
sur la Loire, bâton de marine, de la plus grande taille. Rode :
sur la Saône et le Rhône, courbe, virage.
Rotrou :
sur la Loire : pointe d'un bâton de marine cassé, restée
fichée dans le fond de la rivière. C'est
évidemment une cause fréquente d'accidents. Afin
d'éviter cela, chaque bâton devait être
gravé du nom de son propriétaire, et celui-ci
était tenu de le récupérer quand il lui arrivait
de le casser.
Rodanien ou rhodanien :
relatif au Rhône.
Etymologie : de "Rhodanus", nom latin du Rhône, d'origine celte. Cela peut désigner
un grand chaland automoteur conçu pour naviguer sur le Rhône.
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Ronfle :
creux formé, juste après les épaulures,
par une dépression
consécutive à la vague d'étrave quand le bateau
atteint une certaine vitesse. Plus le bateau a des formes pleines,
genre automoteur
de canal, et plus
la ronfle
se forme facilement. À l'inverse, une étrave effilée
génèrera une
ronfle moins marquée.

Ronfle à
l'avant d'une barge poussée
Ro-ro :
abréviation
de "roll-on-roll-off, qui désigne le trafic roulier, et signifie « qui
roule pour entrer et pour sortir ». Il s'agit du transport de
poids lourds ou de remorques par des bateaux spéciaux appelés « rouliers ».
(définition tirée du site de V.N.F.)
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Rouf : sur un chaland automoteur, logement du marinier.
Roulis :
balancement latéral du bateau.
Autre sens sur la Loire : petits murets de pierre, bois et torchis
pour capter le courant et l'envoyer sur les moulins. Synonyme de "dhuis" ou
"duis".
Runabout :
canot automobile puissamment motorisé,
généralement en bois précieux et d'une finition
soignée, apparu dans les années 1920 sur les grands lacs
nord-américains. C'est en quelque sorte l'équivalent nautique d'un
cabriolet de collection.
Le
sauvetage d'un runabout de 1998 à 2003 : cliquez ici.
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